Jeudi 5 mars 2009

J'ai fait ce putin de défi, j'ai voulu me donner à fond... C'est les vacances scolaires, et je voulais rentré lundi et que tout le monde remarque que j'ai maigrit ! Je voulais que mes parents rentrent de vacances et qu'ils s'inquiétent de mon poid...

Mais j'ai craquer... 3 jours que je crise ... 3 jours de compulsion énormes ! 3 jours de vomissement ...

J'ai regrossit, de 2 kilos, car à force de vomir, je recommençait mais j'avais perdu la force pour pouvoir revomir pour la 15ème fois de la journée...

Pendant ces 3 derniers jours, le nombre moyen de mes crises par jour à dû tourner autour de 20.

Hier j'ai voulu me résonner. j'ai bu un café au pti déj', des haricots verts pour le repas, et rien l'après midi. J'avais plutôt bien commencer la journée, sans vomir. Le soir j'ai mangé ma pomme, et je me suis mise devant la TV. Là ce fut horrible, la vision de ces publicités pour nourriture... Tout me donnait envie, j'ai vider mes placards, j'ai mangé une boite de Pringles (chips), un paquet de lu au chocolat (environ 16 gâteaux) couverts de coulis de caramels, un cornetto (glace en cône) au café, 3 bol de Kellogs, une tarte flambée couverte de fromage, un paquet entier de gruyère, 6 tartines de nutella, 1 danette au chocolat, 3 biscottes au boursin, 4 oranges + 3 pommes, 1 coca et j'en oublie surement car je ne me souviens pas de tout...

 

J'ai vraiment cru que j'allais exploser, je me sentais mal... J'ai manger tout ça en moins d'une heure. Je me suis d'abord allongée, je pleurait, j'étais seule, j'étais mal, j'avais peur...

Puis je suis allé aux toilettes, préssée de tout rendre... Au début ça sortait tout seul, comme une fontaine, j'avais pas besoin de forcer...

Je me suis un peu reposée car j'étais vraiment éssouflée, mais je sentais qu'il me restait encore beaucoup à rendre.  J'ai forcer, j'avais mal, j'étais fatiguée. Je me suis regardé dans le miroir, mon maquillage souillait mes joues, j'avais les yeux tellement gonflés que je peinais à les ouvrir, j'avais la gorge en feu, des crampes d'estomac... j'avais mal.

J'étais encore lourde, mais tellement fatiguée que je n'arrivais plus à vomir.

Je suis alors allé faire des abdos. Je me suis arrêté pour penser à ma vie, à ce que j'étais en train de devenir... j'ai pleuré, beaucoup ... j'ai pensé à tellement de choses... Mon corps que je déteste tellement... Cette putin d'obsession pour mon poid... Ces kilos qui ne veulent pas partir, et ces crises qui me fatiguent. Je me suis levée, et là j'ai cru voir la fin ... J'avais l'impression que je volais, que mes pieds ne touchaient plus le sol. Dans ma tête c'était vide juste envahie de petites araignées qui grouillaient et qui me faisaient mal, et ma vision devenait floue. Là j'ai eu peur, j'ai voulu crier, mais je savais que j'étais seule dans ma grande maison. J'étais abandonnée, angoissée... Et j'avais peur de mourir à cet instant précis. Pendant 2 secondes, j'ai aimé ma vie, j'me suis dit que j'avais de la chance d'être encore là... Ou à moitié là.

Je me suis assise, espérant retouver mes esprits, il restait quelques bouts de chocolats sur la table, et je les aie mangé. Comme une grosse vache affamée.

Puis, j'ai pensé au suicide. C'était pas la première fois, certe, mais là c'était sérieux. J'ai eu envie de vider l'armoire à pharmacie, étonner les autres de cet acte, eh oui voyez vous, cette fille toujours souriante et bien élevée, n'est qu'une grosse conne malheureuse enfait. Ca les aurait tous surpris, j'aurais pas été là pour voir leur tête, mais au moins ils auraient tous parler de moi.

J'y aie réfléchit, j'organisait mon entairement dans ma tête. J'aurais écrit une lettre que le pasteur aurait lu devant tout le monde. Je leur aurait avouer tous mes problèmes, et j'y aurai même fait un peu d'humour.

Ils auraient pleurer et de temps en temps sourit. Et puis j'aurais fait un diaporama avec plein de photos de moi, les photos où je sourit pour qu'ils se souviennent de mon sourire pour toujours, qu'il les hante, qu'ils se demandent tous pourquoi, et comment j'ai pu faire ça. Oui parce que personne ne se l'imagine, car je suis tout le temps heureuse, je suis généreuse, j'aime faire plaisir, je suis bien élevée, je relativise tout en apparence, je prend soin de moi, toujours bien habillée, bien coiffée, bien maquillée. J'ai les derniers trucs à la mode, et les plus hauts talons de tout mon entourage, alors ça les aurait surpris... Parce que personne ne sait que tout ça n'est qu'une face fausse et hypocrite.

Je voyais ma soeur, qui arrivait chez moi, et qui me voyait allongée par terre entourée de boite de médoc' vides. Elle aurait certainement crier, très fort. Mais il aurait été trop tard, elle aurait pleurer. Ca je sais, qu'elle aurait eu mal.

Finalement tout était organisé, mais je n'aie rien fait... J'ai pas eu le courage de le faire putin ! Pourquoi ? j'aurais pas été là en train de vous écrire mes idées morbides, et de toute façon tout le monde s'en fou !

...

J'ai envie de me soigner ...



05/03/2009
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